Collection Homme – Femme. Phil Et Iris. Le Début De La Fin, Quoique... Fin De La Saison I (3/3)

À Berlin tout se passe bien, mon père va être fier de son fils, ça va lui montrer que je suis prêt un jour à reprendre le flambeau et lui permettre de partir à la retraite.
Tout est terminé à 17 h, une idée me vient.

Voulant profiter de l'aubaine, je demande à mon hôte d'essayer de voir avec son assistante s'il est possible d’avancer ma réservation sur un vol de retour dès ce soir.
Je veux rentrer et faire voir à Iris tout l’amour que je lui porte.
Par là même je veux éviter de rejoindre les quartiers chauds de Berlin et une certaine Olga a dû retrouver le gros porc rencontré dans l’avion à l’aller.

Après un moment me semblant interminable, l’assistante me fait savoir que c'est possible, mais par le vol de 22 heures.
J’accepte ce changement malgré cette heure déjà tardive, je serai toujours auprès de ma douce un peu plus tôt que prévu.
Au fond de mes pensées, j’ai la ferme intention de faire voir à mon épouse toute la puissance de mon sexe sachant que depuis la première fois où elle s’est donnée, elle a toujours accepté mes avances.
Jamais au grand jamais, Iris a refusé une partie de plaisir pour tous les deux à toute heure du jour et de la nuit.
Elle aime le sexe autant que je l’aime.
J’aime son sexe, sans oublier ses seins qui j’en suis sûr, au regard porté par l’homme sur mon portable dans l’avion doivent rendre plusieurs longueurs comparées à ceux de cette pute d’Olga.
En repensant à cet épisode plutôt cocasse, je suis à deux doigts d’éclater de rire.
J’arrive à mettre mon nez dans mon coude et d’émettre un petit éternuement comme il est dit à la télé pour les gestes barrières, m’évitant des explications scabreuses.
Mon Iris une pute, aurais-je le courage de lui expliquer ce moment hors du temps, que par ma bêtise j’ai vécu ?
Combien une prestation et quelle prestation, une femme comme Olga doit prendre pour se faire un client ?
Poser la question montre bien l’amour que j’ai pour ma femme.


Si ce gros couillon dans l’avion était resté à sa place, aurais-je de telles pensées malpropres.
Ça montre bien que la prostitution même si je l’ai rencontré au bord des routes lors de plusieurs déplacements est le cadet de mes soucis.

En attendant l'heure, de rejoindre l’aéroport, je passe le temps par une visite guidée par l’un des directeurs adjoints de la société.
Nous dinons dans l'un des restaurant les plus chics de Berlin puis enfin rejoindre l’aéroport.
Décollage, atterrissage, je récupère pendant ce vol, par chance je suis près du hublot et une jeune femme est à mes côtés son dans ses bras.
Seul moment intéressant pendant ce vol, le sein qu’elle sort pour allaiter sa fille.
Les seuls mots échangés.

• Quel âge a-t-elle ?
• Presque deux mois, je rejoins son papa qui travaille en France.

Le fort accent allemand qui sort de sa jolie bouche, me fait comprendre que ce garçon qui l’attend est le pendant d’Iris pour moi.

Étant sans bagage de soute, juste un sac contenant quelques effets de rechange et de toilette et venant de l’espace Schengen, je franchis les formalités de police très rapidement.
Je retrouve ma voiture sur cet immense parking en un temps record.

J’arrive devant chez nous, passé minuit depuis un petit moment.
Je remarque qu'une Mercedes type S est garée devant notre porte.
Certainement celle de mon père, elle est de même couleur.
Qui d’autre dans le secteur aurait les moyens de s’offrir une telle voiture.
Mais que fait-il ici à cette heure ?
C’est impossible, quelque chose a dû arriver à Iris et ils sont là, lui et ma mère à s’occuper d’elle.
Ces pensées me passant par la tête en une ou deux secondes m'anéantissent et j'ai hâte d'entrer voir ce qu'il se passe.
Des questions affluent à mon cerveau, s’il est arrivé quelque chose à mon bébé, pourquoi aucun coup de téléphone sur mon portable, il a toujours été allumé même si la batterie commence à faiblir.

Je l’ai contrôlé à la sortie de l’aéroport, j’aurais pu le mettre en charge sur la prise dans ma voiture.

M’arrêtant à hauteur de ce véhicule, je me rends compte en y regardant de plus près que l'immatriculation est bien différente de celle de mon père.
Une immatriculation inconnue de moi.
Mais à qui est donc cette damnée voiture ?
Que faisait-elle là, juste devant chez nous ?
Quelqu'un l’aurait-il garée par mégarde ?
Ou peut-être que, quoi, donc ?
En tout état de cause, je suis presque dans un état second lorsque je pousse la porte d’entrer.
Ai-je des soupçons sans savoir pourquoi je tourne sans faire de bruit la clé afin d’ouvrir la porte de notre maison.
Ai-je des soupçons et si la réponse est positive, pourquoi je m’introduis en silence ?
Je suis accueilli par le silence et l'obscurité totale.
Je me rassure, la voiture, c’est un voisin qui doit recevoir la personne qui l’a déposé là près de notre porte.
Iris doit surement dormir.
J’ai déjà démontré, lors de notre séjour à Venise que j’avais vite fait de me faire des cinémas pensant qu’Iris pourrait se faire prendre par ce bellâtre de Livio.
Lorsque je dis prendre, c’est par ses jolies phrases la mettant en valeur, par un geste qu’elle a passé son temps à accepter, loin de moi l’idée que mon amour se fasse prendre physiquement par ce garçon.
Bien sûr, il y a les coups portés au visage de cet Italien dans les toilettes alors qu’elle avait bu.
Mais là je suis serein après la tension qui a failli faire éclater notre couple, l’alcool pour elle, c’est terminé au grand jamais terminé.
Mais cette maudite voiture pourquoi est-elle ici !
Est-ce un cadeau de mon père en récompense de nos services, Iris et moi ?
Mais non, nous avons déjà deux voitures, une BMW coupé série 6 et une BMW série 7, qui m’a ramené de l’aéroport, elle a moins de deux ans et celle d’Iris aussi.
Suis-je bête, c’est impossible, mon père nous laisse toujours choisir nos véhicules et leur couleur ?
Passons, je commence vraiment à divaguer comme j’ai divagué en Italie, putain de Livio, il me pourrira ma vie pendant encore combien d’année ?
Pour éviter de faire de bruit et éviter de faire capoter l'effet de surprise à mon Iris, je monte à l'étage à la manière d’un chat en m'aidant de la torche de mon téléphone portable.

En poussant la porte de notre chambre se trouvant dans l’obscurité totale, j'entends le souffle de quelqu'un d’endormi.
Iris dort et moi je me faisais du mauvais sang et même un sacré cinéma pour rien.
On est con certaines fois, j’ôte mes vêtements à deux doigts de bander tellement j’ai rêvé de ce moment tout au long du voyage.
Je vais pour me glisser à son côté, mais je m’arrête.
Et si dans le noir, j’allais lui flanquer, la terreur de sa vie sachant que c’est demain que je dois revenir.
J’aurais dû la joindre pour lui annoncer mon retour, mais je voulais aussi la surprendre pour lui faire voir mon amour.
Je me ravise et décide d'allumer.
Comme ça en se réveillant et me voyant, l’effet de surprise serait un effet positif, même si une fraction de seconde elle pourra avoir peur.

En appuyant sur l'interrupteur, la lumière jaillit, intense, et je me trouve sans voix.
Mon cœur est à deux doigts de sortir de ma cage thoracique.
Il bat à une vitesse folle, à en perdre le souffle.
J’ai devant moi un spectacle que dans mon imaginaire et même dans même pires cauchemars, cela était-il possible...

Voilà, la saison I de cette nouvelle histoire se termine.
Nous allons laisser Phil reprendre son souffle et ramener son cœur à une vitesse lui permettant d’éviter l’infarctus.
Le temps d’écrire la suite et nous saurons ce qui arrive à nos amis.
Je sais, certains vont se mordre les poings à attendre.
Ce sera identique même pour Iris et Phil qui lisent ces lignes en même temps que vous, chers lecteurs et lectrice.

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